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Foret GREENPEACE AFRIQUE, LA MESURE PRISE PAR EVE BAZAIBA SUR LA LEVEE DU MORATOIRE OUVRE LA BRECHE A L’EXPLOITATION INTENSIVE ET ABUSIVE DES FORETS CONGOLAISES.

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Foret : GREENPEACE AFRIQUE, LA MESURE PRISE PAR EVE BAZAIBA SUR LA LEVEE DU MORATOIRE OUVRE LA BRECHE A L’EXPLOITATION INTENSIVE ET ABUSIVE  DES FORETS CONGOLAISES.

Signé en 2002 et reconduit 3 ans plus tard, le moratoire d’octroi des titres d’exploitation forestière a été  levée par le Gouvernement congolais, après le conseil des ministres du 09 juillet 2021 présidé par le président de la République Félix Tshisekedi, une décision qui frise l’indignation dans le rang des activistes de l’environnement dont Greenpeace Afrique qui pense que cette décision ouvre la brèche à une exploitation intensive et abusive des forêts congolaises.

« Greenpeace mobilise des ONGs pour dire non au levée du moratoire, parce que la mesure proposé par madame Eve BAZAIBA, vice-premier ministre, Ministre de l’environnement ouvre le secteur forestier à une exploitation intensive des forets du Congo avec toutes les conséquences climatiques et sociales. Greenpeace n’entend pas de cette oreille-là cette mesure et demande à ce que le gouvernement congolais puisse maintenir le moratoire dans le secteur forestier, afin de contribuer tant soit peu à réduire les effets du changement climatique et même de protéger la vie des communautés locales qui vivent de ces forêts. » A-t-il exprimé un cadre de Greenpeace à la rédaction de Radio Télé Environnement et Conservation de la Nature.    

Bien avant cette levée annoncée tambour battant, en juin 2020 l’ancien  ministre de l’environnement, Claude Nyamugabo avait octroyé plus d’un millions d’hectares aux exploitants industriels que plusieurs organisations de la société civile environnementale continue à dénoncer et qui pousser le président de la République à instruire l’organe de libérant du secteur à suspendre ce contrat des 6 concessions forestières.

 

« Avec ce qu’on a en espace d’exploitation, on ne gagne rien et on veut octroyer d’autres concessions aux individus qui vont s’enrichir et laisser les communautés locales très pauvre. Cette mesure est vraiment suicidaire pour l’environnement, respectons certains engagements de la RDC pris avant d’envisager  l’exploitation forestière dont la programmation géographique. » a-t-il renchérit.

Pour rappel, la forêt tropicale du Bassin du Congo s’étend sur 3,6 millions de kilomètres carrés. La RDC regorge à elle seule plus de 60 pourcent de celle-ci, abritant près de 40 millions d’habitants dont les communautés locales et les peuples autochtones. A cet effet, la RDC est considérée comme le deuxième poumon du monde après l’Amazonie en Amérique Latine.

Serge GATA

 

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